psychothérapie

Formation exceptionnelle Mickael Yapko à Rennes. Institut Emergences Rennes, Formation en Hypnose et Thérapie Brève.

Utiliser l’hypnose et l’entourage relationnel dans le traitement de la dépression :  apprendre à combiner les changements internes et les changements externes pour une évolution globale, rapide et durable.

jeudi 31 mars, vendredi 1er et samedi 2 avril 2011

Il semble que, depuis plusieurs années, l’intérêt des thérapeutes s’est plutôt porté sur les recherches en neurosciences – les relations entre neurones – que sur les relations entre individus.
Or, ces relations sociales ont un rôle majeur pour le patient dépressif. Qui, bien souvent, coupe peu à peu les liens qu’il a tissés avec sa famille, ses amis, son entourage. Comment les utiliser dans le traitement de la dépression ? Nous allons y répondre au cours de ces 3 journées avec des concepts et beaucoup d’exercices pratiques.

Mickael Yapko est psychologue clinicien, auteur de nombreux livres.

Célèbre à travers le monde en tant qu’expert dans les domaines du traitement de la dépression, des thérapies brèves et des applications cliniques de l’hypnose.

A ce jour, il a été invité dans 29 pays sur tous les continents.

Il est membre des associations d’hypnose américaines et internationales.

Pour l’ensemble de son travail, il a reçu la plus haute distinction de la fondation Milton Erickson : The Milton H. Erickson Lifetime Achievement Award (2007).

En savoir plus sur notre site www.emergences-rennes.com

Janet revisité. Le corps psychothérapeute. Revue Hypnose & Thérapies Brèves

Janet revisité. Le corps psychothérapeute

Les patients traumatisés se plaignent souvent de symptômes physiques qui les laissent dans le sentiment d’impuissance et de perte de contrôle. Déclenchées par des réminiscences du trauma passé, une insoutenable cascade d’émotions dysrégulées, de sensations physiques, de croyances négatives et d’images intrusives se répètent sans cesse sur le théâtre du corps. Pierre Janet (1919 et 1925) proposait il y a bien longtemps que les souvenirs traumatiques sont séparés de la conscience et stockés en tant que perceptions sensorielles et répétitions comportementales.

Le sujet « se souvient » de ce qu’il s’est passé en revivant ces itérations non verbales de l’événement traumatique d’origine, ou à travers des symptômes physiques mystérieux qui semblent n’avoir pas de base organique.

Quand les souvenirs traumatiques s’expriment dans ces symptômes non verbaux et ne sont pas encodés dans la mémoire autobiographique, le trauma-thérapeute ne peut pas dépendre du récit de son client pour guider le processus thérapeutique vers sa résolution. De plus, la capacité à verbaliser des expériences somatiques internes nécessite que le patient soit attentif à son corps, alors qu’en fait bien souvent il l’a justement effacé ou évité, dans le but de minimiser les sensations déplaisantes ou douloureuses.

Le sens récurrent d’un danger imminent, appelé « terreur sans voix » (Siegel, 1999 ; Van der Kolk, Van der Hart & Marmar, 1996), contribue à rendre le langage indisponible. Les individus traumatisés sont mis au défi par un système nerveux qui est incapable de réguler les manifestations de façon adaptative.

La plupart ressentent trop (« hyperarousal ») ou pas assez de stimulation (« hypoarousal »), et souvent oscillent entre ces deux extrêmes (Ogden, Minton & Pain, 2006 ; Post, Weiss, Smith, Li & McCann, 1997 ; Van der Hart, Nijenhuis & Steele, 2006 ; Van der Kolk, Van der Hart & Marmar, 1996).

Il y a un siècle, Janet (1909) écrivait que les émotions véhémentes, les manifestations intenses évoquées dans le trauma altèrent la capacité à formuler l’événement traumatique en récit explicite et cohérent.

Les patients accablés trouvent peu de mots pour décrire leur passé parce qu’ils subissent une pénurie d’émotions et de sensations – un engourdissement, l’impression d’être mort, ou vide, de la passivité et de l’immobilisation (Bremner & Brett, 1997 ; Ogden, Minton & Pain 2006 ; Spiegel, 1997 ; Van der Hart, Nijenhuis, Steele & Brown, 2004).

 

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